En août dernier, j’ai tenu à profiter de mon voyage à Londres pour redécouvrir la pièce de théâtre « Harry Potter et l’Enfant Maudit » que j’avais vu pour la première fois en 2018. Alors que je savais que la pièce était toujours jouée en deux parties, j’ignorais totalement que certains changements allaient changer ma perception de la pièce !

Au delà d’être bien placé, j’ai encore plus été transporté que la première fois dans la pièce. Les modifications qui ont été faites post-Covid apportent plus de stabilités à l’histoire, dans un premier temps. J’ai toujours le sentiment d’histoire « bonus » et pas vraiment « canon » car pour moi, l’histoire s’arrête au 7. Mais désormais, je suis bien embêté de ne pas considérer les personnages. Car c’est le point fort de la réécriture qui a été faite: ils sont bien plus attachants qu’avant. Est-ce du au casting que j’ai eu ? Sans doute, il était extraordinaire.

Petite autre nouveauté : je connaissais désormais la bande originale complète que j’ai écouté en boucle durant des mois après la première fois ! Sans doute que cela a pas mal joué dans ma perception de l’œuvre. Il faut dire que j’ai été étonné du mixage son, la BO n’est vraiment pas mise en valeur sur scène. Pour vous expliquer mon ressenti, c’est comme si mon cerveau avait décuplé le son, remixé de lui-même la musique durant la représentation. Cela m’a aidé à profiter de chaque instant, décuplé les sens. J’avais peur d’un effet de « déconcentré » par chaque notes. Mais non au contraire, je me suis senti chef d’orchestre. Cela a énormément participé au plaisir que j’ai eu de la pièce.

J’ai rêvé durant 4h (environs), comme la première fois. La fin de la partie 1 est tellement excitante avec… toujours trop tôt pour spoiler ? Mais si vous l’avez vu, vous savez de quoi je parle.

Autant le livre est relégué au fond de ma bibliothèque, caché par d’autres. Autant la pièce reste encore plus gravée dans ma mémoire avec de merveilleux souvenirs. Pour une deuxième fois.

Voilà, c’est loin d’être une critique ou une analyse. Mais c’est difficile pour moi d’être objectif après avoir vécu un tel moment. Et c’est finalement le principal.

Une petite dernière chose, ma copine va retourner la voire prochainement à Londres, ayant littéralement craquée à la sortie (c’était sa première). Je trouve cela dommage de ne pas laisser les souvenirs se faire et construire l’imaginaire sur du long terme, comme je l’ai fais entre 2019 et aujourd’hui.